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limace

26 décembre 2004

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Les dégâts produits par les limaces dans une parcelle cultivée résultent de multiples facteurs. Ils dépendent d’abord des particularités biologiques des espèces de limaces présentes (activité, cycle biologique, préférences alimentaires, comportement) et de la densité de leurs populations.

 D’autres facteurs sont relatifs à la culture (espèce, variété, densité, date de semis). La culture précédente peut favoriser le développement des populations de limaces, en particulier lorsqu’elle recouvre bien le sol et crée ainsi un microclimat frais et humide. La structure et la texture du sol jouent un rôle important sur la vitesse de levée de la culture et sur les possibilités de refuges et de circulation des limaces à l’abri des intempéries et des traitements de produits agro-pharmaceutiques.

 Les facteurs agronomiques agissent fortement sur la densité des populations de limaces : préparation du sol, profondeur de semis, brûlis, enfouissement des pailles. Enfin, les conditions météorologiques de l’année influencent les densités de populations, tandis que celles de la période de levée des cultures influent sur l’activité des limaces.

Depuis deux ans, les limaces prolifèrent de manières totalement anarchiques, dues aux conditions météorologiques favorables, ainsi on observe une extension de l’ère géographique touchée par le problème limace, notamment la Champagne-Crayeuse.

C’est dans un souci de rentabilité de ses agriculteurs adhérents que Champagne-Céréales a mis en place cette année une grande campagne d’information sur ce déprédateur. Cette campagne d’information est issue de deux sources : une enquête qui a servit à quantifier le problème, et une expérimentation qui essaiera de répondre aux attentes des agriculteurs.

Dans ce dossier l’étude porte donc sur les solutions qu’apporte l’expérimentation, et qui répond à la question :

 

Quelle est l’incidence des techniques de luttes agronomiques et chimiques sur l’activité et dégâts occasionnés par les limaces, en sachant que la réduction des populations de limaces et de leurs activités tend à préserver le potentiel de la culture en place.

Les essais portent sur cinq thèmes, tous regroupés dans la Meuse, une région qui connaît le problème limace depuis plus de vingt ans.

Après avoir présenté brièvement Champagne-Céréales et ses intérêts à mener cette expérimentation, ainsi que la biologie de la limace et la région Meuse, nous nous pencherons plus particulièrement sur les résultats de ces essais ainsi que leurs prolongements.

 

 

 

 

1 Présentation de l’entreprise :

 

 

1-1 Historique de Champagne-céréales :

 

Dans les années 1930, les syndicats agricoles, pour aider les agriculteurs à s’approvisionner, à stocker,, et à commercialiser leur production, créent des coopératives telles que la Providence ou la Carev. En 1984, 13 coopératives forment un GIE Champagne-Céréales (Anglure, Carev, Coligny, Dormans, Epernay, Esternay, Jonchery sur vesle, la Providence, Sézanne, Somme Tourbe, Union agricole Ardennaise, Union champenoise des producteurs, Valmy).

Cela permettait aux coopératives de concentrer l’offre pour pouvoir accéder à de nouveaux marchés et permettre une meilleure optimisation des revenus aux agriculteurs. Cependant l’identité de chaque coopérative est respectée.

 La réforme de la PAC, l’importance grandissante des stocks et la nécessité de réduire les coûts va pousser ces coopératives à s’associer. En 1991, neuf de ces coopératives fusionnent pour former le groupe Champagne-céréales (Coligny, Sézanne, Anglure et Esternay la quittent.

    1-2 Champagne-céréales aujourd’hui :

 

Champagne-Céréales intervient principalement dans l’amont et l’aval de l’agriculture. (voir l’organigramme du groupe en annexe 1)

L’amont assure des approvisionnements en engrais, phytosanitaires, produits pétroliers, semences, et la recherche.

L’aval assure la collecte des grains ainsi que leur commercialisation par l’intermédiaire d’une société en commandite par action : Champagne-Céréales Développement, dont Champagne-Céréales détient 93.27% du capital.

 

     La coopérative :

 

La coopérative Champagne-Céréales regroupe 9689 adhérents et possède 166 silos répartis dans sept départements « la Marne, les Ardennes, la Meuse, la Haute-Marne, l’Aisne, l’Aube et les Vosges (voir annexe 2). Les 166 silos ont chacun un chef de silo et sont regroupés en sections, chacune dirigée par un chef de secteur assisté de personnels techniques. Les sections sont elles mêmes regroupées en quatre régions : Rethel, Reims, Chalons-en-Champagne et Vitry-le-Francois.

La coopérative emploie actuellement 1850 salariés. Son but est de fournir à ses adhérents un savoir-faire étendu et des services dans les cinq domaines indispensables à leur activité : Semences, conseils agronomiques, approvisionnement, collecte et commercialisation.

 

 

 

 

La collecte :

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La commercialisation :

Compte tenu des exigences qualitatives des marchés, la coopérative s’est engagée dans des processus de qualité.

_ L’orientation des productions pour répondre aux besoins des usines du groupe et des clients industriels.

_ La traçabilité qui est devenue une exigence de marchés. 

_ Une nouvelle politique de stockage qui vise à rapprocher la marchandise vers les silos d’expédition, et à adapter les ouvertures de silos aux rythmes de l’activité agricole.

 

Les espoirs placés dans la moisson n’ayant pas été réalisés, la mauvaise qualité de la plupart des récoltes a rendu la campagne particulièrement délicate à mener. 52% des blés ont été vendus pour l’alimentation du bétail, 36000 tonnes d’orges sont parties à l’intervention. En revanche pour le maïs, la filière non OGM donne pleine satisfaction et continue d’être payante, le colza industriel aussi connaît son heure de gloire avec une montée progressive des cours.

 

Répartition des ventes par destination pour les productions 2000/2001 (en %)

 

Usines et sociétés

Du groupe

France

Union européenne

Onic

Blé

21

40

39

-

Orges

25

13

57

5

Maïs

45

21

34

-

Pois

3

47

50

-

Oléagineux

16

1

83

-

TOTAL

23

30

46

1

 

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26 décembre 2004

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            Depuis trois ans, avec des hivers doux et des « printemps – automne » pluvieux on voit apparaître un nouveau risque pour les cultures : les limaces, notamment en Champagne-Crayeuse.

            La coopérative Champagne-Céréales a mis en place depuis l’automne 2001 une micro plate-forme d’essais sur un blé de colza à Ancerville (55 Meuse : sol type barrois) pour répondre à la question : Quelle est l’incidence des techniques de luttes agronomiques et chimiques sur l’activité et les dégâts occasionnés par les limaces ?

            Sur cette plate-forme, cinq thèmes sont travaillés : 3 en lutte agronomique et 2 en lutte chimique.

-         Limaces et gestion de l’interculture

-         Comparaison labour/TCS

-         Comparaison de différentes dates de semis

-         Comparaison de produits en mélange à la semence

-         Comparaison des stratégies dose pleine et demi-dose

 

Les grandes conclusions sont : moins on travaille le sol, plus on laisse les repousses et plus on a un sol creux et motteux, plus on voit de limaces et des dégâts ce qui conduit à accentuer la lutte chimique.

En comparant les produits en mélange à la semence, un seul se dégage significativement des autres ; c’est MESUROL PRO qui nous laisse le plus de pieds/ m² à 3 feuilles. Cela n’enlève en rien l’efficacité des métaldéhydes appliqués en plein.

La comparaison des doses n’est pas différente, seulement nous n’avons aucune année de recul.

 

Champagne-Céréales prévoit pour 2002 de continuer certains thèmes pour les confirmer, et même d’en créer de nouveaux : Limaces et betteraves.

C’est essais serviront aux agriculteurs, dans le guide de protection des cultures, dans la synthèse de résultats… Soucieux de préserver la potentialité de leurs cultures (maintien du peuplement) ils devront lutter contre la limace d’une manière préventive, c’est à dire commencer à lutter agronomiquement puis chimiquement si l’activité des limaces décelée par le piégeage, s’avère être toujours préjudiciable aux rendements.

 

 

Mots clefs.

 

           

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Sommaire :

 

            Introduction

 

            1 Présentation de l’entreprise

 

1-1 Historique de Champagne-Céréales

1-2 Champagne-Céréales aujourd’hui

1-3 LA région de Vitry-le-François

 

2 Contexte de l’étude : Bibliographie

 

            2-1 Identification des espèces

     2-2 Biologie des limaces

                                   2-2-1 Activités

                                   2-2-2 Déplacement

                                   2-2-3 Alimentation

                                   2-2-4 Reproduction

                                   2-2-5 Comportement

            2-3 Facteurs de développement des populations 

                                   2-3-1 Le climat

                                   2-3-2 Les conditions agronomiques

                                   2-3-3 Ecologie

            2-4 Evaluation du risque

     2-5 Raisonnement de la lutte

                                   2-5-1 La lutte agronomique

                                   2-5-2 La lutte chimique

                                   2-5-3 La lutte biologique

            2-6 Conclusion bibliographique

 

3 Présentation de la région : choix de la parcelle

 

            3-1 La Meuse

     3-2 Choix de la parcelle d’essai

 

Plan de masse de l’essai à Ancerville

 

4 Etude

 

                        4-1 Protocole expérimental général

                        4-1-1 But général de ces essais

         4-1-2 Choix de la parcelle

         4-1-3 Facteurs étudiés

4-2 Etude du thème n° 1 : comparaison de produits en mélange à la semence

                        4-2-1 Protocole, résultats et analyse statistique de l’essai sur Orge

            4-3 Etude du thème n° 2 : Lutte en interculture

     4-4 Etude du thème n° 3 : comparaison labour/TCS

     4-5 Etude du thème n° 4 : stratégie dose pleine et demi-dose

     4-6 Etude du thème n° 5 : comparaison de différentes dates de semis

            4-7 Conclusion de l’étude : synthèse de résultats

 

5 Prolongement de l’étude

 

            5-1 Prospective de rendement

     5-2 Discussion et critique de la méthode

     5-3 Conclusion

 

Conclusion générale

 

Références bibliographiques

 

Annexes

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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